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À Lattes, les jeunes joueuses d'échecs se prennent au jeu   

05/08/2019

Dans la petite ville de Lattes, au sud de Montpellier, les échecs au féminin sont à l'honneur dès le plus jeune âge. L'école de la Cougourlude, double championne académique en titre et présente à Lons-le-Saunier pour les championnats de France en juin dernier, a aligné une équipe composée de six filles et deux garçons, quand la grande majorité des équipes présentaient deux filles, trois au mieux. En plus de cette particularité, l'équipe a réalisé un magnifique parcours sportif, en prenant la cinquième place de la compétition ! Il ne semble pas y avoir trace d'un tel résultat pour une équipe à aussi grande majorité féminine dans l'histoire du championnat de France des écoles.

Cette performance n'est pas passée inaperçue dans les médias, preuve à l'appui avec cet article, paru dans le Midi Libre, qui rend hommage au travail mené dans les établissements scolaires de la ville de Lattes.

La pratique des échecs chez les filles n'est pas nouvelle dans cet établissement : depuis le championnat de France des jeunes de Gonfreville en 2016, sept ont participé à des championnats de France jeunes, et toutes ont obtenu des titres départementaux ou régionaux. À la rentrée prochaine, elles seront au moins trois à prendre part à l'aventure en N1 jeune avec leur club.

Cette belle réussite nous rappelle tout l'intérêt de porter une attention toute particulière en direction des jeunes joueuses, qui sont au cœur du plan de féminisation publié par la FFE cette année. Elles représentent en effet les 2/3 des joueuses licenciées.

De nombreuses actions sont menées en direction des jeunes filles, en particulier le projet Smart Girls, qui rassemble en 2019 vingt-deux clubs ou sections échecs, soit deux fois plus que l'année dernière. L'objectif est de faire découvrir notre discipline à plus de 200 jeunes joueuses qui sont habituellement éloignées de la pratique du jeu d'échecs.

De même, le pôle féminin créé en 2018 a pour ambition d'encadrer les meilleurs jeunes filles, dès 8 ans, pour les aider dans leurs entraînements et lors de leurs participations aux tournois.

Découvrez le plan de féminisation sur le site fédéral.

Photo : Anthony Guennoun